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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 11:04

 

Jésus est né en Provence

Entre Avignon et les Saintes Maries,

Jésus n'a pas eu de chance,

Quand Salerno lui a bien mis...

 

 

 

Ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi-ksi....

 

La chanson raconte que Jésus, modeste charpentier de Barbentane avait monté un joli cabanon qui sentait bon la figue et le romarin avec du bois de pin de Cuges (et de belles adoises sur le toit...) Et les papets du village y venaient tous jouer à la contrée au son des gaugalins. Et les minots y venaient à gambader dans les champs, à se jeter des tirapeù, et attrapper des parpaiouns ...  Les femmes allaient chercher l'eau du Pastis Bardouin chez Maturin le puisatier, et les fougassettes chez Barnabé le tarnagas, celui qui dit toujours "allez, gari, passe à l'ombre que le soleil mûrit les courges!". Té, on se fait des bonnes blagues dans le Midi...

Alors, le cabanon fut trop petit pour abriter tous les ensuqués du pais, les chapaquans de la Crau et les parpanias des Alpilles. "Aco's ren" dit alors lou papé "on va prendre les pointus, deux grandes bourriches remplies d'espques pour aller aguanter les anguilles, et on va remonter le Rhône jusqu'à la Bartelasse". Les hommes prirent les boules, les flascouns de pastis, les cartes, les murs du cabanon, le toit, les minots et les vieilles, et finirent cette transhumance saumonière sur cette belle île de la Bartelasse, celle en face du palais des papes, du rocher des dons, et du pont, con... en Avignon...

Et puis, un gent de la ville, un de ces endolfis de riche entreprenaïre en démolition de Cannes la Bocca, est venu avé ses mots du dimanche et son banastron rempli de cigales. Sas que non, c'étaient pas des cigalons, c'étaient des termites qui ont tout bouffé et laissé les ardoises du toit leur tomber sur la tronche. Coquin de sort...

 

Jésus est né en Provence... et mon cul, c'est du poulaga... Le problème avec nos bien aimés voisins des Bouches du Rhône, c'est qu'à les entendre chanter, ils ont tout inventé, et leur beau pais, bientôt c'est la terre sainte... Cette belle histoire ressemble finalement bien plus à celle des trois petits cochons qu'à l'Ancien Testament. Ksi-ksi-ksi-ksi... Finis le son des cigales et le parfum de lavande, à présent place au bruit des scies sauteuses et au relent qui empeste l'autoroute le long de la cité arlésienne.

 

 Avec un bilan de 0-0-7, c'est officiel: Arlavignon est le nouvel agent secret de la L1.

 

Payados, on a beau jeu de chambrer notre dernière victime : l'entente Arlavignon- Palud de Noves-Cucugnan-Cuges les Pins (et que le dernier ferme la porte). C'était (l'imparfait semble de circonstance avec ce début de temporada à la grenobloise) une belle histoire, une ascencion fulgurante, une bande de collègues qui renversent les montagnes, un entraineur vu comme l'un des plus doués de sa génération... Et puis vint le foute-bizinèsse, les promesses de salaires et de primes à la montée non tenues, les luttes de pouvoir, l'ingratitude envers ceux qui avaient bâti cette ville champignoun appellée Arlavignoun... Arlavignoun, de cet hydre à deux têtes, le président Salerno aura réussi la double décapitation en trois petits mois. Mieux que la guillotine, pour une découpe rectiligne, pour un travail de pros, exigez le label Salerno...

 

Oui, Payados, on a beau jeu de chambrer car la victoire fut chanceuse et l'arbitrage semble nous rendre en ce début de temporada tout ce qu'il nous a pris en fin de saison dernière... Mais l'heure n'est pas à la fine bouche, elle est au soutien inconditionnel d'une équipe toujours en proie au doute. Quand la manière accompagnera les résultats, on n'en sera que doublement récompensés! Les déconvenues face à un invité surprise de la région, on connait... Les payaderos n'auront pas réédité la déconvenue sétoise, c'est déjà ça...

 

Ksi-ksi-ksi-ksi.... Oh René, tu peux enlever les cigales, c'est bon, j'ai fini...

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 16:36

 

 

Aïe... Houpesseu, j'ma trompé de mach...

 

 

Après le chardon lorrain, c'est le chaudron moldave qui aura fourni le second revers de cette temporada à la Payada. Pour le coup, toutes les craintes d'avant-match ont été respectées. Une Payada qui a repris sa tradition du "quitte à perdre, autant le faire dans les belles largeurs". De largesses, l'arrière garde naranjazul n'en a pas été avare, et pour le coup, c'est notre charnière qui est apparue bien verte. Le reste de la formation s'est hélas mise au diapason. D'un entrejeu qui aura maintes fois laissé l'avenue de Toulouse (du rond-point central jusqu'à notre premier rideau) aux mobylettes locales. D'une attaque qui nous aura rendu la page blanche de l'écrivain en panne de création, il ne reste que trop peu de choses à garder de cette bérézina (Karim, si tu nous lis). On oubliera plutôt ces images peu réjouïssantes, comme le vaillant Kabze, esseulé en pointe, arrosé de ballons hauts, et contraint de jouer la fable de la cigale et du platane avec le gros-Bayal-d'en-face... C'est en jouant n'importe comment qu'on laisse gagner n'importe qui.

Mais inutile d'accabler nos braves. Ils avaient profité de leur voyage en pays saintétiénois pour nous servir la pire prestation de leur dernière temporada. Il ne reste qu'à espérer de ce samedi maudit tout le pire de ce qu'elle nous montrera pour l'édition 2010-2011... Et si le meilleur reste à venir, une réponse est souhaitée sous huitaine...

 

En face, c'est la liesse. (contrepèterie préférée de Zahia). La verdure prend la tête de la hélun après 29 ans de disette. La roue tourne, et elle tourne vite companeros. Voici 11 petits mois que la Payada fêtait un co-leadership de hélun grâce à une victoire sur ces mêmes verts à la 9ème journée, étape d'une temporada aux destins diamétralement opposés pour les deux équipes. Vers le podium pour les uns, verte la charette pour les autres...

C'est ce qui fait penser que la sauciassion sportive de Saintétiénie est en fait la formation la plus maline de tout notre championnat. Personne comme elle ne sait choisir sa saison. L'an passé, la non moins sympathique association s'est payée une année sympathique en jouant le maintien lors de la saison où le ticket pour la survie était le moins cher depuis l'instauration de la victoire à trois points (33 points contre une moyenne annuelle de 42). Cette année, ils semblent déterminés à jouer l'Europe pour la saison où le ticket européen sera historiquement bas. Pour causes:

 - les cadors, les Bordeaux, Lille, Marseille et que dire de Lyon, ont accumulé faux départs et retards à l'allumage qui se répercuteront sur leur total final, et laissent pour l'instant de belles avances aux invités surprise.

 - avec à peine deux confrontations directes jouées, les tauliers habituels ont encore des plumes à perdre dans ces matchs inter-gros (sans compter les voyages périlleux chez les sérieux outsiders comme Rennes)

 - l'éprouvante ligue des champions débute à peine, et nos vaillants olympiques devraient encore briller par leur extraordinaire capacité à gérer France et Europe de front, et donc éparpiller ça et là quelques subsides de leur capital points en ligue un.

Bref, c'est la temporada pour faire un coup, et peut-être troquer l'Europe contre 60 unités ou moins (à la Nancy, 4è en 2008). Là où la bagatelle de 69 points valait un fauteuil de cinquième la saison dernière, gageons que ce total propulsera directement son détenteur en ligue des champions cette année (sur les 5 temporadas précentes, 69 points, c'était la place de dauphin à tous les coups, et en 2003, c'était même un point de plus que le champion!)

Conséquence fâcheuse, (la suite nous dira fâcheuse pour qui) le ticket maintien devrait également subir une belle inflation, et donner une course en bas de tableau bien plus nerveuse qu'en 2010. Avec une exception a priori pour les grenoblois de service, qui attendent toujours leur premier point et dont on aura très vite l'occasion de reparler, vu qu'ils viennent manger à la maison samedi.

 

Pour en revenir aux stéphanoués, Pailladdiction bat sa coulpe pour les diverses et fréquentes railleries qui remplissent cet endroit. Autant de moqueries qui n'auront pas porté chance à leur auteur. C'est donc décidé, pour la prochaine rencontre héraulto-forézienne, Pailladdiction prendra le contrepied de ce ton moqueur et vous délivrera un article avant match sur toutes les richesses et les beautés du pays forézinien fort résigné. Avec ça qui sait, peut être que la vile malédiction de Daniel Guichard se retournera, et que cette substance verte appelée Kryptonite se changera en Chamallow Fraise... Ce sera donc ça le prochain article sur les verts, ces sataniques... Une brochure publicitaire, un office du tourisme à la place de ... de ce qui ne doit même pas exister là-bas. Associer Saintchétchène et tourisme, et pourquoi pas Nîmes et joie de vivre, tant qu'on y est... Vanter les mérites esthétiques de cette verte contrée, ouaouh... devant l'ampleur de ce travail de recherches, autant vous dire que je m'y mets de suite.

 

Allez... sans rancunes. L'ASSE 2010 2011 (pour une fois que j'orthographie leur nom correctement) a une pt'ite gueule bien sympathique. Dans ce saturday night fait vert, ils n'ont pas été aussi flamboyants que la presse nous le rabâche depuis deux jours, mais le pire, c'est qu'ils n'ont pas eu besoin de l'être... Des joueurs plaisants à voir gambader, (surtout Manu, son animateur réunionnais reconverti, là...) une équipe qui semble enfin jouer à onze, bref, quelques uns des éléments moteurs d'une belle saison. Et s'ils sont vraiment talentueux, peut-être rallieront-ils le chiffre mythique des 69 points (un numéro avec lequel ils ont pourtant du mal...) et regoûteront-ils aux joies fugaces ou durables des joutes européennes? Pour ce faire, un conseil néanmoins, si vous avez des penaltys à tirer à Bordeaux, il est préférable de les transformer. Tout de suite, ça facilite beaucoup plus la suite de la saison.. Vous pouvez pas dire que vous y savez pas... T'y es un homme en vert? T'y en vaux deux, maintenant.

 

Ouais, bon, en attendant, avec ces conneries de stéphanoués en tête de la hélun, y a la presse qui s'est découvert une crise foudroyante de vertophilie. Les mêmes journaleux qui hier statuaient d'un ton blasé sur l'obsolescence de l'ASS, nous expliquent aujourd'hui que St Etienne est une place forte du ballon, qui plus est chargée d'Histoire, que son retour est un bien pour le foutebal français, et que son futur ne manque plus d'avenir, comme dirait l'autre. Le truc aussi fashion qu'une Renault 14 avec tableau de bord en formica serait tout à coup devenu la dernière sportive italienne. Depuis samedi, et vas-y que je te sors l'argenterie de Mémé Jacquette, que je t'en fais une Piazza quatre fromages et des Rivelli Buitoni.. Dans le style ambiance de bal des anciens combattants, autant vous le dire dès à présent, la ligue 1 va faire encore plus fort : dans deux saisons, préparez les cartes merveille, les couches taille 58 et les sièges percés, c'est le Stade de Reims qui prend la tête de la L1 à la sixième journée... On touche déjà aux frontières de l'incontinence, mais là, ça va être émotions garanties...

 

 

 

 

C'est que nos bien aimés medias, Canal Plus et RMC en tête, se sont tout à coup rendus compte de l'audience potentielle que représente le nombreux peuple vert. (Ou alors pensaient-ils que seules Antenne 2 et FR3 balayaient de leurs ondes ces terres désolées? On ne saurait les en blâmer). Toujours est-il que n'écoutant que leur sens de la mesure, nos chers journalistes ont passé la chose verte des profondes ténèbres au sunlight des Tropico (ou Fruité je sais plus, je sais ce qu'est écrit sur leur maillot, là). Mais quand c'est trop, c'est trop... qui a dit Pico? Picot... Marcel Picot? C'est bon arrêtez avec Nancy, à gagner toujours là il faut pas, ils nous fatiguent aussi, ceux là...

 

 

 

 

Ah et tiens, comme cette saison, Pailladdiction ne vous avait pas gratifiés de quelques beaux clichés du pays saintchétchène, veuillez prendre connaissance ci dessus des Galeries Lafayette locales ouvertes pour le premier jour des soldes et situées juste derrière le stade Daniel Guichard.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 12:12

Nous y revoilà... A mi chemin entre la Biélofrance et la Saintchétchénie, c'est la tannée annuelle du voyage en terre saintétiennouèze qui se présente dans ce calendrier de début de temporada. Un calendrier qui nous aura donc proposé après Bordeaux et Monaco, la troisième bête noire historique des payaderos.

 

Et au piètre bilan historique, vient se rajouter une actualité peu rassurante. C'est une Payada décimée dans son arière garde qui se présente dans l'antre de nos plus fervents admirateurs. L'hécatombe devrait aussi toucher sa pièce maitresse, le boss bosnien Emir Spahic.

Autre élément peu engageant, les panthères noires des Hautes Cévennes semblent en pleine bourre. Et devraient tout faire pour répondre à l'imposante attente populaire qui cernera cette rencontre. Alors, comme leurs ainés de 1990, les payaderos sauront ils doucher les rêves de l'aficion locale et les ramener dans leur gris quotidien? La météo de samedi sera a priori la même qu'en ce fameux mercredi de demi-finale de coupe...

Mais on ne va pas se raccrocher à de vagues éléments climatiques pour entretenir un espoir côté payadero. Nuestro equipo a sa grinta et sa jeunesse (deux valeurs aussi profitables à l'engagement que dangereuses pour la discipline) à faire valoir. S'y rajouteront quelques arguments offensifs qui, certes, ne se traduisent pas pour l'instant par un feu d'artifice, si ce n'est lors des répétitions générales à Grammont... Comme grande première, Daniel Guichard serait l'enceinte idéale.

Quelle Payada pour samedi? Une faussement joueuse, à l'image de la saison dernière, qui se contenta d'archi dominer l'indigent milieu de terrain local sans donner l'impression de vouloir ouvrir le score? un 451 avec barbelés intégrés, un 442 plus un tantinet plus ambitieux? 

  

Dans l'attente, et pour les récents Pailladdictionnaires qui ne se sont pas aventurés plus loin que la première page de cet espace dévolu à la bonne foi, vous trouverez ci dessous une version à peine remixée de l'article présentant notre futur adversaire. Votre serviteur défie donc tout principe élémentaire de superstition. En effet, cet article ne porta pas bonheur à son auteur, puisqu'il fut puni de ses sarcasmes par une amère défaite, et même par la pire prestation de son équipo de corazon de toute la saison dernière... Comme on dit du côté de la Promenade des anglais, aux niçois qui mal y pensent...

 

Comme d'habitude, toi le forézien de passage, tu es bien sûr invité à prendre les lignes qui suivent avec les mille degrés qui conviennent à la lecture de ce document... La bonne entame de championnat de nos futurs adversaires donnera à ces moqueries une petite couche de désuétude, nous en conviendrons.

 

 

Pour les payados, pueblo vu comme une bande de gitanos par une bonne part de l'aficion de France, un voyage à Daniel Guichard ne manque pas de symboles.



Avec leurs pardessus râpés,

Où nos hivers sont leurs étés...

 
Nos prochains hôtes n'en manquent pas de symboles. Ils ont des relations plutôt versatiles avec leur symbologie. Attardons nous sur trois éléments de leur patrimoine



A - El gato nero




De l'emblême...

... A la réalité

 


Aucune équipe de notre païs n'a assimilé à ce point le mimétisme entre son quotidien et son emblême. Les chats noirs, les porte-masque de la hélun, c'est bien eux. Imaginez par exemple, que la sympathique association des Hautes-Cévennes n'aura pas réussi une seule fois, sur les 25 dernières saisons, à participer à quelque finale de coupe que ce soit, fut-ce-t-elle de la ligue. Parfois, quelques soubressauts, ou plutôt quelques hoquets viennent rappeler aux fidèles de Daniel Guichard le lustre des années dorées. Las, à chaque occasion, le lustre leur est retombé sur la tronche. Et un certain petit club languedocien ne fut pas le dernier à le dévisser du plafond, même si au final le chat noir forézien reste une bête noire pour la Payada. En 88, la bande à Garande et Tibeuf brise ses rêves européens sur une temporada de rêve d'un petit promu... la Payada. En 90, la bande à Tibeuf et Witschge brise ses rêves européens sur un sursaut en demi finale... de la Payada. Le dernier sursaut vient d'une campagne européenne auto-sabordée dans la coupe des villes de foire face au Werder. Pour les verts, ce fut la der (oui, ça va, je sais, Jean Blaguin, et patati et Pataca).

C'est donc le plus légitimement du monde que lasse, l'ASSE vient s'asseoir au club des pas gâtés des dits grands championnats européens. Aux côtés des Sankt Pauli, Sunderland, Napoli, Atletico Madrid,... Toutes ces équipes ont en commun d'avoir à degrés divers, ferveur des tribunes et résultats du terrain diamétralement opposés. La ferveur de l'aficion saintétiennoise, peu en odeur de sainté de par notre beau païs, reste malgré tout une réalité incontestable. C'est même le dernier domaine où le Forez occupe les sommets de la hiérarchie nationale.



B - El Casino - Chez Madame Roland




En italien, "Casino", enseigne fondatrice de la sportive association stéphanouèze, ça signifie bordel, maison close. Leur actuel président colle à la transalpine traduction comme un gant Mapa. Pour preuve, cette présidentielle intervention, où après le "keskidididi", voici un nouveau jeu, le "méputinkifékoi". Après un dossier de 320 pages d'audit, un cabinet new-yorkais d'experts en symbologie mongoligérienne est parvenu à ce radical diagnostic: "C'est un vrai bordel à cul ce club. Entre les comissions sportives, les comissions anciens verts/ supporters, les petites et grosses comissions, les comissions au Prisu, l'armée mexicaine, à côté, c'est la compagnie des Castors Juniors..."

 

C - La lutte ouvrière

 

C'est à ce stade que l'ASSE et ses partisans vient à diverger de sa symbologie. La capitale forézienne rassemble avec sa jumelle lensoise les valeurs des classes laborieuses nées des affres de la révolution industrielle: sueur, humilité...

 

 


"Quand il pleut des roubles, les malheureux n'ont pas de sacs" Coluche
Traduction en forézien: quand un lyonnais trouve une pièce dans la rue, il se rue dessus tel un mort de faim. Quand un stéphanois trouve une pièce dans la rue, il la jète dans le caniveau...


La verte aficion n'est à ce sujet, pas à un paradoxe près. Petit retour dans le passé...

A partir de 1974 et le début des épopées européennes, Roger Rocher considère qu'un club de football est aussi une entreprise de spectacle. L'équipe dirigeante va alors appuyer ses efforts sur la diversification des revenus, notamment sur les recettes extrasportives, indépendantes des résultats de l'équipe trop aléatoires. L'ASSE, étant une association à but non lucratif (loi de 1901), ne peut pas exercer d'activité commerciale. Les dirigeants contournent cet obstacle juridique en créant le 27 juillet 1976 une société à responsabilité limitée (SARL) : ASSE Promotion. Celle-ci exploite commercialement l'image de marque du club. Elle prend en charge la gestion des contrats publicitaires (80% du chiffre d'affaire), des buvettes du stade, le Bistrot des Verts, l'édition d'ASSE Actualité.

Depuis 1974, les Associés supporters ont pris l'initiative de la vente de "produits dérivés" tels les écharpes, bonnets, fanions. En 1977, ASSE Promotion reprend ce commerce devenu florissant et le développe. Le "merchandising" (maillots, livres, gadgets, écharpes...) déferle dans les foyers et les voitures françaises. La Boutique des Verts est inaugurée le 14 septembre 1977.

En avance sur le plan commercial, le club va s'y brûler les ailes. Rocher signe en janvier 1982 des accords commerciaux entre ASSE Promotion et l'International Management Group (dits "accords Mc Cormack"). Ce dernier doit gérer l'exploitation des marchés commerciaux, le développement de la clientèle de l'ASSE et du sponsoring, ASSE Promotion se consacrant seulement à la gestion de la Boutique des Verts. Ces accords sont dénoncés comme en défaveur du club par les opposants au président Rocher au Conseil d'administration et participent à la crise révélée le 1e avril 1982 par Loire-Matin. Rocher démissionne le 17 mai, la nouvelle direction alerte en juillet la justice sur les comptes dissimulés par l'ancienne équipe dirigeante. L'affaire de la "Caisse noire" scelle la fin de l'hégémonie verte.


En matière de foot-business, les historiens du Forez l'avouent eux-mêmes, l'ASSE du temps de son règne hégémonique, était en avance, loin devant la France entière. Face aux visées mercantiles des dirigeants saintétiennois, l'Olympisme lyonnais faisait office de petit atelier clandestin.

Sans cette histoire de "comptes dissimulés", où en serait la verte association aujourd'hui? Au sommet de notre hélun, dans le même costume que leur honni voisin rhodannien qui d'après la photo suivante est à des années lumière en terme de mentalité? Et les plus fervents aficionados ligériens qui se posent en chantres de l'anti foot business, seraient-ils aussi véhéments avec le capitalisme présidentiel, les agences de voyages, et les salons de coiffure estampillés aux couleurs de l'objet de leur passion? Alors, toute légitime que soit cette lutte, anti-foot business par choix, ou par contrainte?

Green Angels 92'

Tifo "Non au Business" du Kop Sud Stade de GG...

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 14:21

 

Un saligot de guichetier ayant mis un grand coup de dent dans mon billet d'entrée pourtant pourvu d'un talon à déchirer, je me suis vengé sur un douich local. Ca lui apprendra. Messieurs les nobles, pensez à nourrir votre petit personnel, il crève visiblement la dalle... Essaouira, Saouira, Saouira, les aristochats à la lanterne...

 

 

Après un demi hectolitre de rosé, 172 merguez et chipos ainsi qu'un sandwich au pain monégasque et 214 insultes diverses proférées à l'encontre de touristes tanqués sur la voie du milieu..., Pailladdiction revient de ses vacaciones. Ou plutôt revient sur ses vacaciones.

 

La trêve estivale, c'est l'occasion au hasard de repas ou soirées, de rencontrer des sommités du ballon rond dans leurs états et habitats naturels, loin des turpitudes du rectangle vert. Par exemple, ai mangé un jour à la table à côté de Cyril Rool dans un resto aixois. Le genre de promiscuité où lorsque votre voisin de table vous demande du sel, vous ne pouvez pas vous empêcher d'avoir peur pour vos chevilles.

 

La têve estivale, c'est aussi l'occasion de se rendre compte que certains ne font pas relâche. Cinq minutes du sieur Riolo auront suffi à être rassuré sur son état de forme. Il verrait bien une attaque marseillaise avec Brandao sur le côté... Non, non pas couché sur le côté, sur le côté, comme un ailier de débordement...C'est pourtant lui qui avait déclaré que si "Domenech avait été à la tête de l'équipe d'Espagne, il aurait été capable de mettre Iniesta seul en pointe"... C'est Guy de Chauliac qui se fout d'Emmaüs ...

 

"Je n'vous jète pas la pierre, Pierre..."

 

Soirée branchée en Bretagne

 

L'autre face à face se déroula en Bretagne, le plus chanceux des hasards offrant à votre serviteur une autre sommité en matière de respectabilité médiatique : le pélican du Canal Plus Fried Chicken, Mr Menes. Je vous sens déjà inconsolables, companeros, Mr Menes ne nous aime pas. Tout du moins, plus que les payados, il n'aime pas la Payada.  Certes, je vous aurais dit qu'il pleut plus souvent en Bretagne que dans notre beau pais, je vous en aurais autant appris. Ceci dit, que celui qui a déjà appris quelque chose à l'écoute de Menes me jète la première Pierre.

 

Pour faire court dans le beau portrait qu'il dresse de notre equipo de corazon, la Payada joue trop dur pour lui, il-est-méchant-monsieur-Iénéchan-et-il-est-pas-gentil-monsieur-El-Kaoutari. Dans le registre " c'est Lapeyronie qui se fout des restos du coeur", Loulou est un "gros porc", vulgaire contre Pedretti et gratuit contre Triaud. Girard est une "buse" coupable à ses yeux d'avoir entre autres souillé le blason national par une défaite en Israël avec les espoirs. Mapou n'a rien à faire sur un terrain (il faudra qu'il le dise à son grand ami Lolo Blanc avant qu'il ne soit trop tard et qu'il ne brille en A), en revanche Belhanda a du potentiel. Bref, un bien beau tableau qui ne repose que sur les coupures de presse que tout le monde connait, ainsi que des miettes de rencontres entraperçues ça et là au cours de la dernière temporada,. Un Payada Paris où Belhanda fut remarquable, ou un Payada Marseille où Mapou chargea trop fortement son ben-aimé Ben Arfa.

Quand on aime, on compte pas, et quand on aime pas on conte, c'est ben connu... Attaques mal ou pas argumentées, indifférence et relative méconnaissance maladroitement camouflées, le pélican des plateaux de télévision et celui des bars branchés de la côte bretonne ne diffèrent que par la tenue de circonstances. Bref, on est pas tombés d'accord...

 

Gyor... ais jamais cru

 

Pour raconter un peu ma rude existence, l'élimination contre Gyor  n'aura pas entamé ma susperstition. Je m'explique. Sur les sept rencontres disputées par la Payada alors que votre serviteur se trouvait à l'étranger depuis début décembre dernier, le bilan payadero est fémélique : 0 victoire, 3 nuls, 4 défaites (les deux revers à la maison contre Bordeaux et Nancy, les 3 nuls litigieux contre Toulouse, Le Mans et Toulouse Nancy, et les défaites contre Lyon et Gyor). Un piètre tableau compensé par 3 succès le jour de mon retour en France (à Lyon, à Sochaux et contre Bordeaux). C'est décidé : les vacaciones prochaines, c'est trois semaines dans la Creuse...

 

Gyor... ais jamais cru. En fait, ce titre est impropre à la consommation. On ne dit pas Jyor mais Guyor. Comme on dit Jiroud parce que Guiroux, c'est autre chose. Ce Giroud qui a lancé le top but canal plus, concours d'ores et déjà remporté  par un marseillais, dès le premier match officiel de la saison. La denière temporada nous a régalés d'un festival de Camarades, augurons au grand Olivier une somptueuse collection de Girouettes. Et puis vint ce match retour, où la Payada fuma en 120 minutes quelques 3420 autres d'une saison de rêve... Sur les 18 adversaires rencontrés lors de ces joutes continentales, la Payada s'est coltiné une belle brochette d'anciens champions d'Europe (Manchester, Bucarest, Eindhoven, Lisbonne, Belgrade, Hambourg,...), quelques vaillants seconds couteaux de l'histoire continentale (Espanyol, Lyon, Cologne, La Corogne,...) et certains anonymes venus de l'Europe de l'Est, contre lesquels les payaderos opposaient jusque là une belle invincibilité (Bistrita, Bakou, Varna,..). Face à Gyor, la Payada s'est donc payée le luxe de cramoisir les subsides de sa temporada dorada comme Manitas laissa s'échouer sa Rolls sur les plages de Camargue. Mais l'abandon payadero n'a pas le panache de celui du divin gitan.

 

Cette déroute suffisait à fouler aux pieds les railleries présidentielles au soir du 15 mai à l'encontre du bon président Triaud. Il ne fallait donc pas l'alourdir d'un revers face à ces même pinardiers de Gironde pour l'ouverture de la temporada. C'est mission accomplie. Arriba Payada!!! Une bien solide victoire qui nous a valu quelques leçons de géographie de la bêtise de la part de papa Gourcuff. Notre beau pais compterait selon lui plus d'imbéciles qu'ailleurs. De telles paroles dans la bouche de notre cher president et l'on aurait crié au racisme primaire... Un avis là dessus, Monsieur Menes?

 

 

 

 

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 19:34

El blog est encore en vacaciones pour quelques jours. D' ici là, bonne fin d' été à tous, même les très éventuels hongriniens de passage. Mas que siempre, arriba Payada!

 

En attendant les premières évolutions de la Payada dans cette nouvelle temporada, il vous reste les aventures d'Hugo dans les bas-fonds de Knysa à relire. Les articles ont reçu quelques additifs maison.

 

Episode deux des aventures de la Payada dès demain sur le rocher sous un temps de chiens...

 

 

  "Moi, la moumoute, je la laisse sur la capuche, counas!"

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Sas que pardon...

      Corniauds

 

Une phrase :    

 

" A Toulon, Rolland, on l'appelait Pinochet, parce qu'il tirait dans les tribunes." Laurent Paganelli

Fotonovellas

 

 

Pailladdictionnaire

Pailladdictionnaire

Pruneausticks

Pailladdictiondage

Le PSG, pour vous c'est :

 

1 - La-bouée-de-sauvetage-d'un-football-français-à-la-dérive-et-l'unique-salut-d'un-championnat-en-décrépitude.

 

2- Une équipe qui a très provisoirement interrompu notre série de 7 titres consécutifs.

 

3 - comme si Sébastien Loeb disputait le tour de France cycliste en DS3 WRC et avait en plus des crétins pour l'encourager au bord des routes.